Le débat sur les retraites s’est ouvert le 7 octobre au parlement. Cette réforme, si elle devait être votée, renforcerait les inégalités existantes, particulièrement entre les femmes et les hommes.
C’est aussi une réforme injuste pour la jeunesse qui va devoir travailler plus longtemps et qui voit encore un peu plus s’éloigner la possibilité d’une retraite à taux plein.
Car l’allongement de la durée de cotisations à 43 annuités revient à reculer encore l’âge de départ à la retraite et à baisser le niveau des pensions des futurs retraités ! Cette baisse des pensions programmée ouvre la voie à des systèmes complémentaires par capitalisation.
La mise à contribution porte, une fois encore, essentiellement sur les salariés et les retraités puisque le gouvernement propose de compenser intégralement l’effort demandé aux entreprises.
C’est pourquoi la FSU demande aux parlementaires d’abandonner ce projet et de mettre en œuvre une autre réforme prenant en compte les revendications et propositions alternatives mobilisant de fait les questions de l’emploi et des salaires, prenant en compte le recul de l’âge d’entrée dans la vie active et notamment l’allongement de la durée des études et de la formation.
La FSU appelle les agents de la Fonction publique, avec les salariés du privé mais aussi avec les jeunes et les retraités, à se mobiliser et à participer à toutes les actions organisées dans chacun des départements : meetings, débats, réunions, actions diversifiées et multiformes... pour revendiquer une autre réforme.
La FSU appelle à la réussite, sur l’ensemble du territoire, de la journée interprofessionnelle du 15 octobre prochain afin de faire entendre aux parlementaires que la réparation des injustices, le rétablissement de la confiance dans notre système de retraites, son financement, mais aussi la prise en compte des évolutions du monde du travail nécessitent une toute autre réforme.