A la demande de la FSU, s’est tenu aujourd’hui mardi 14 décembre, un Groupe de Travail sur la part variable de la troisième tranche de l’indemnité REP+, qui se met en place cette année.
Le SNES, le SNEP et le SNUipp, après avoir rappelé que les AED et les AESH sont toujours injustement exclus de cette indemnité, ont dénoncé la mise en concurrence que cette part variable introduit. Nous avons réitéré notre volonté de voir cette part variable comprise dans la partie fixe revalorisée.
Nous avons expliqué que les critères proposés à ce stade par l’administration (vacances apprenantes, devoirs faits, école ouverte, cordées de la réussite) posent de nombreux problèmes.
Tout d’abord ils ne concernent pas au même niveau les collèges et les écoles, ils reposent sur du travail supplémentaire alors même que les REP+ se caractérisent par une grande pénibilité d’exercice. Ces tâches supplémentaires renforcent les inégalités de genre.
Devant ces incohérences, nous avons demandé à ce que les écoles et collèges ne soient pas mis en concurrence et qu’aucun établissement ne soit lésé sur deux ans.
Nous avons également insisté sur le fait que le classement des établissements dans les trois taux ne pouvait pas se faire dans l’opacité et que chaque collègue devait comprendre les raisons qui classe son établissement dans tel ou tel taux.
L’administration s’est finalement engagée à faire en sorte que les collèges ne soient pas en concurrence avec les écoles, ainsi que de faire une étude sur la proportion femme/homme des établissements.
Les élus de la FSU continueront à œuvrer pour préserver le service public d’éducation de la volonté du gouvernement d’instiller de la concurrence à tous les niveaux.
Pour en savoir plus :
https://www.snes.edu/article/enfin-...