Un Groupe de Travail ministériel s’est réuni le 4 juillet dernier, en voilà les principales annonces.

Grille de rémunération : 3 augmentations successives

  • 1re augmentation indiciaire au 1er juillet 2023 pour les 4 premiers échelons (l’indice minimum de la fonction publique passe à 364) et augmentation du point d’indice général (valeur du point 4,92 €)
  • 2e augmentation indiciaire au 1er septembre 2023 pour tous les échelons de la grille (Paie octobre)
  • 3e augmentation indiciaire au 1er janvier 2024 + 5 points d’indice pour tous les agents de la fonction publique

Ces annonces vont enfin redonner un peu de sens à la grille de rémunération des AESH mais cela n’est absolument pas suffisant. Par ailleurs, avec les changements successifs d’indice, il faudra rester très vigilant sur son bulletin de salaire. Nous connaissons tous les difficultés des services gestionnaires, particulièrement dans les lycées mutualisateurs, à mettre en œuvre correctement ces modifications ! En cas de doute, n’hésitez pas à nous écrire, [email protected] .

Une Indemnité, reconductible tous les ans, d’un montant de 1529 € brut pour un temps plein sera versée à tou.s.tes les AESH. Cette indemnité est proratisée au temps de travail. Elle sera donc de 63 € net par mois pour un contrat 24h.

Sur la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat allant jusqu’à 800€ brut, son versement est prévu avant fin 2023. Cette prime est forfaitaire mais on ne sait pas encore si elle sera proratisée selon la quotité horaire et à déclarer aux impôts.

Dernier point rémunération, l’indemnité AESH référent passe à 660€ par an au 1er septembre.

Il est bien évident que pour le SNES-FSU le compte n’y est pas, les 10% promis n’y sont pas ! L’indemnitaire ne peut pas faire la différence, la progression de grille restant toujours aussi timide …

Vous trouverez ici et en fin d’article le communiqué de la FSU à ce sujet.

Le CDI 3 ans :
Pour nombre d’AESH c’est un dilemme et vu les méthodes employées dans certaines académies cela n’est pas fait pour les rassurer. Nous n’avons pas eu des réponses claires et fermes concernant les cas de refus du CDI par les AESH qui terminent leur 1er CDD de 3 ans. La lecture du décret permettrait de croire que refuser le CDI ne serait pas considéré comme une démission mais comme une fin de contrat. Cela permettrait l’ouverture des droits à Pôle emploi. Les AESH pourrait avoir la possibilité de refaire 3 ans en CDD avant de signer un CDI. Les AESH qui effectuent actuellement leur 2e CDD passeront en CDI progressivement et pourront également finir leur CDD avant d’accéder au CDI si c’est leur choix. Un courrier va être envoyé dans les rectorats dans ce sens par le ministère ainsi qu’aux AESH.
Il faudra rester bien vigilant à ce qu’aucune pression ne soit mise pour la signature d’un CDI si les AESH ne le souhaitent pas.

Dernier point abordé, les ARE. La rentrée 2023 ne verra pas de changement. Pour l’instant tout reste à définir mais il a été annoncé que le statut d’ARE serait proposé aux AESH en poste sans que cela devienne obligatoire. Il serait donc prévu une cohabitation dans les établissements d’AED, d’AESH et d’ARE. Il est bien sûr à redouter que les futurs contrats ne soient que de type ARE.

Quoiqu’il arrive, ne restez pas seul.e face à l’administration. Contactez la section académique du SNES-FSU [email protected] ou directement le secteur AESH [email protected] .
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