Depuis 2018, une bonification spécifique pour les personnels élevant seul leur(s) enfant(s) avait été mise en place.
Au niveau académique, les échanges entre la FSU et le rectorat avaient même permis que cette situation soit valorisée comme le rapprochement de conjoint ou l’autorité parentale conjointe avec prise en compte du nombre d’enfants.
En effet, la bonification parent isolé reconnaît qu’une mutation peut améliorer les conditions de vie des enfants élevés par un seul parent, en grande majorité des femmes.
Cette année, suite à un arrêt du conseil d’état, le ministère, très zélé, a décidé de supprimer cette bonification.
Au niveau académique, elle est maintenue mais en deçà de tous les autres éléments de barème.
L’arrêt du CE, s’il soulignait que la bonification ne relevait pas des priorités légales, n’impliquait ni de diminuer cette bonification à seulement 6,9pts ni de supprimer la prise en compte des enfants qui pré-existait dans l’académie.
Alors que le ministère ne cesse de mettre en avant son engagement pour l’égalité femme/homme et que l’académie vient de se doter d’un plan ambitieux pour l’égalité professionnelle, une telle minoration de cette bonification ne va pas dans le bon sens et va léser dans leur droit à mobilité des personnels, souvent des femmes, déjà dans des situations délicates !
La FSU, lors des groupes de travail et du CTA, s’est évidemment opposée à cette décision inique en proposant des amendements et en se prononçant contre l’ensemble du texte !