les RDV des manifestations dans notre académie :
Marseille à 10h aux Réformés
Avignon10h30 cité administrative
Arles 10h au Kiosque
Digne à 11h place du général de Gaulle
Gap à 14h devant Pôle emploi, avenue Pompidou
Qui se souvient que le président-candidat annonçait, entre les deux tours, que les professeurs seraient augmentés de 10 % sans conditions en janvier 2023 ? Visiblement, pas le président élu qui, à plusieurs reprises depuis mai, a entretenu le flou sur cette proposition et semble désormais revenir dessus.
Le mail envoyé aux personnels vendredi dernier confirme la supercherie : ce ne sera pas 10% pour tout le monde sans contrepartie :
« Le ministre entamera prochainement les concertations avec les organisations syndicales afin de poursuivre la revalorisation générale de la rémunération des enseignants initiée il y a deux ans. Il s’agit d’un investissement massif pour la Nation, que nous assumons. Le salaire des enseignants aura ainsi augmenté d’environ 10% et aucun professeur ne débutera sa carrière à moins de 2 000 euros nets à compter de la rentrée 2023 ».
Un passage qui sonne comme un aveu : l’augmentation de 10 % pour tous les enseignants comprendrait en réalité les augmentations via les primes Grenelle du précédent quinquennat ! Le +10 % serait alors une moyenne sur les deux quinquennats. Qu’il semble loin les temps des promesses d’une augmentation sans conditions pour janvier 2023 ! Rappelons que les primes Grenelle n’ont concerné que 52 % des personnels et avec des montants parfois dérisoires au regard des pertes accumulés ces 15/20 dernières années (28,50 euros mensuels pour les derniers échelons concernés).
L’aveu d’une supercherie et d’un reniement. Inacceptable !
Les exigences du SNES-FSU
• Une augmentation des salaires sans contreparties pour toutes et tous. Les CPE et PsyEN sont systématiquement oubliés dans le discours présidentiel et ministériel, c’est inacceptable. Le SNES-FSU exige qu’ils soient concernés par l’augmentation des rémunérations sans contreparties.
• Un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et une revalorisation des carrières.
• Un mécanisme pérenne d’indexation des salaires sur les prix.
• Une augmentation des salaires des AED et des AESH, ainsi qu’un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH. L’intégration des primes REP et REP+ à leur rémunération pour AED et AESH et la création de véritables grilles indiciaires qui reconnaissent leur travail
Dans l’action !
Le SNES, avec la FSU, appelle à la grève pour les salaires le 29 septembre.